Invasions mongoles en Anatolie

invasions mongoles en Anatolie
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Carte montrant la partition de l’Anatolie entre l'empire latin de Constantinople, l'empire de Nicée et le Sultanat de Roum avant les Conquêtes mongoles.
Informations générales
Date 1241-1243
Lieu Anatolie
Issue Victoire des Mongols
Belligérants
Empire Mongol Sultanat de Roum
Empire de Trébizonde
royaume arménien de Cilicie
Ayyoubides
divers mercenaires européens
Commandants
Baïdju
Avag
Shanshe
Kay Khusraw II
Forces en présence
variables suivant les campagnes variables suivant les campagnes

Conquêtes mongoles

Batailles


Europe

Proche-Orient

Coordonnées 39° 00′ 00″ nord, 35° 00′ 00″ est

Les invasions mongoles en Anatolie sont des expéditions militaires de l'Empire mongol ayant lieu à différents moments et visant a soumettre les populations et les dirigeants des États de l'Anatolie. La première de ces campagnes est celle de 1241–1243, qui a culminé avec la bataille de Köse Dağ. Les Mongols ont le contrôle de l'Anatolie à partir de la capitulation des Seldjoukides en 1243 et le gardent jusqu'à la chute de l'Ilkhanat en 1335[1]. La garnison de l'Ilkhanat est stationnée près d'Ankara[2],[3]. Comme le sultan seldjoukide se rebelle à plusieurs reprises, en 1255, les Mongols ravagent l'Anatolie centrale et orientale. L'invasion de Tamerlan en 1402 est parfois considérée comme étant la dernière invasion de l'Anatolie par les Mongols[4]. Des vestiges du patrimoine culturel mongol sont encore visibles en Turquie, notamment les tombes d'un gouverneur mongol et d'un fils de Houlagou Khan.

À la fin du XIVe siècle, la majeure partie de l'Anatolie est contrôlée par divers beyliks anatoliens à la suite de l'effondrement de la dynastie des Seldjoukides de Rum. Les Beyliks turkmènes sont contrôlés par les Mongols par le biais des sultans seldjoukides en déclin[5],[6]. Preuve du contrôle mongol sur la région, les Beyliks ne frappent pas de pièces au nom de leurs propres chefs tant qu'ils restent sous la suzeraineté de l'Ilkhanat[7]. Le souverain ottoman Osman Ier est le premier souverain turc à frapper des pièces en son nom dans les années 1320, chacune desdites pièces portant la légende « Frappé par Osman, fils d'Ertuğrul »[8]. Étant donné que, suivant la tradition dans les pays d'Islam, la frappe des pièces de monnaie est une prérogative accordée uniquement aux souverains, on peut considérer que les Ottomans sont devenus indépendants des Khans mongols à cette période[9].

  1. Josef W. Meri, Jere L. Bacharach Medieval Islamic Civilization: A–K, index, p. 442
  2. H. M. Balyuzi Muḥammad and the course of Islám, p. 342
  3. John Freely Storm on Horseback: The Seljuk Warriors of Turkey, p. 83
  4. « A coalition of the willing, the friends of freedom? », Hürriyet Daily News, (consulté le )
  5. Mehmet Fuat Köprülü, Gary Leiser The origins of the Ottoman empire, p. 33
  6. Peter Partner God of battles: holy wars of Christianity and Islam, p. 122
  7. Osman's Dream: The History of the Ottoman Empire, p. 13
  8. Artuk-Osmanli Beyliginin Kurucusu, 27f
  9. Pamuk A Monetary history, pp. 30–31

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